La semaine dernière, je vous présentais les trois premiers livres sélectionnés pour le Prix du meilleur roman jeunesse 2015. Cette semaine, je vous dévoile les trois derniers de la sélection !
Je réponds également à la question que l’on m’a posée après publication de l’article la semaine dernière : comment, et par qui, cette sélection a t’ elle été réalisée ?
Les auteurs choisis sont tout d’abord des auteurs francophones résidant en France qui ont écrit leur tout premier livre jeunesse. Cultura a donc demandé aux différents éditeurs, en respectant ces critères, de leur envoyer trois titres au maximum. Les titres présentés sont donc un choix, en premier lieu, de l’éditeur. Ensuite, le comité de lecture (composé d’employés Cultura (magasins, siège), d’enfants et adolescents de 8 à 15 ans, ainsi que d’adultes extérieurs à la société), attribue pour chacune de ces lectures une note ainsi qu’un commentaire qui sont par la suite comptabilisés. Les six textes qui ont obtenu la meilleure moyenne sont alors sélectionnés pour le Prix du meilleur roman jeunesse et envoyés aux différents membres du jury.
“L’enfant papillon” de Gabrielle Massat, paru au éditions Hachette
Quelques mots de l’histoire, par l’éditeur :
Maïa Freeman, 17 ans. Grade : Sous-lieutenant. Statut : étroitement surveillée. Arme : l’Enfant Papillon.
Le monde de Maïa s’écroule quand Dimitri, son mentor, est condamné à la torture par sa faute. Déterminée à le soustraire à sa destinée, elle cherche par tous les moyens à franchir les murs de la Cité. La seule chance de survie pour Dimitri réside à l’extérieur, dans ce monde désertique dont on est sans nouvelles depuis la Grande Épidémie. Traquée par sa hiérarchie, épaulée par un étrange tueur à gages et un jeune homme opprimé pour sa différence, Maïa entame alors une implacable course contre la montre. En ligne de mire : l’Enfant Papillon, un être légendaire qui détiendrait le moyen de sortir. Elle a un mois. Un mois pour sauver leurs vies et conquérir leur liberté.
“Même pas peur” d’Ingrid Astier, paru aux éditions Syros
Quelques mots de l’histoire, par l’éditeur :
Un roman du dépassement. Un roman de l’audace. Un roman pour ne jamais dire : “Trop tard”.
“Nummer” de Frédéric Staniland, paru aux éditions Scrinéo
Quelques mots de l’histoire, par l’éditeur :
1er Septembre 1939, deux jours avant la déclaration de guerre, Toni vient de passer la frontière alsacienne. pour fuir le danger nazi, il a dû quitter son père et tout ce qu’il connaît. Mais ici à Algolsheim, c’est l’ordre d’évacuation générale, tout le monde se prépare à partir. Et très vite, l’adolescent se sait poursuivi. Espions allemands puis anglais semblent rechercher quelqu’un ou quelque chose… Poursuites, trahisons, aventures… destins heureux ou tragiques. Et surtout, un mystère… Un mystère qui va traverser les années jusqu’à aujourd’hui, quand un octogénaire patenté au génie encore intact cherche à résoudre l’énigme de Nummer, livre indéchiffrable, témoin d’une guerre encore trop fraîche… Aidé de deux jeunes voisins un peu envahissants, il mène l’enquête sur les traces de son propre passé, de celui de Toni, jusqu’à redécouvrir, enfin, l’incroyable Histoire…
Depuis le début de cette aventure, je découvre de belles plumes aux styles et aux univers très différents ; le choix du meilleur roman 2015 va s’avérer difficile !
Jeudi 7 mai, je serai donc dans les bureaux de Cultura à Mérignac pour une journée bien remplie ! Je vous donne donc rendez-vous très bientôt pour l’annonce des résultats !
Et de votre côté, quel est votre pronostic ? Avez-vous des favoris ?
Même pas peur me paraissait pas mal du tout !
Il n’a pas été mon préféré, cela dit j’ai bien aimé son style d’écriture. Elle a écrit aussi des polars avant ce livre jeunesse, il faut que je jette un œil 😉