“Aux prises avec la mort” de Peter James. Des frissons pour cette rentrée !

Peter James

“Aux prises avec la mort” de Peter James, paru aux éditions Pocket.
Photo : Monia Boubaker

 

Ce polar de Peter James, “Aux prises avec la mort“, a été le second livre que j’ai dévoré pendant mes vacances. Le premier était “Ne lâche pas ma main” de Michel Bussi qui m’avait fait voyager au soleil, avec une enquête se déroulant sur l’île de la Réunion, et dont je vous avais parlé dans ce précédent article.

Cette fois-ci, et dans un style très différent, avec Peter James, nous partons au Royaume Uni, à Brighton, où on y retrouve le climat anglais un brin capricieux qui m’avait déjà laissé apercevoir, à ce moment là, un petit air de rentrée.

Il y a des journées qui commencent par un évènement capable de bouleverser votre vie à tout jamais. C’est le cas de Carly Chase, dont la vie bascule un matin d’avril. Au lendemain d’une soirée bien arrosée, Carly, en retard, se dépêche de partir pour déposer son fils Tyler, à l’école. Après ce premier arrêt, sur la route de son rendez-vous, un vélo surgit alors devant elle. Tentant de l’éviter, c’est le dérapage, puis la collision. Cet accident de la route cause finalement la mort du cycliste, et peu de temps après, il apparait que les autres conducteurs impliqués, sont tour à tour sauvagement assassinés. Le commissaire Roy Grace, chargé de l’enquête, est persuadé que Carly sera la prochaine sur la liste.

Aux prises avec la mort” est un excellent polar, et malgré les personnages au début que je trouve un peu trop nombreux pour arriver à tous les mémoriser, on finit par côtoyer, au fur et à mesure, les principales figures de cette enquête, qui prend rapidement de la vitesse. Les meurtres perpétrés et leurs détails font froid dans le dos et l’on suit avidement les avancées de l’affaire, jusqu’à la traque de l’assassin ; froid, calculateur, et effrayant d’habileté.

En parallèle de cette enquête, est aussi présent un “fil rouge”, relatif à la vie personnelle de Roy Grace, et plus particulièrement à la disparition de sa femme Sandy, des années avant. Cette disparition, laissée en suspens à la fin du livre nous intrigue, et nous donne vraiment envie d’en savoir plus. Il est alors logique de penser qu’elle se poursuivra dès la prochaine enquête du commissaire Roy Grace, dans le dernier livre de Peter James, “Des enfants trop parfaits”.

J’ai découvert Peter James avec ce livre “Aux prises avec la mort“, mais si l’on souhaite garder la chronologie de sa vie personnelle évoquée en parallèle des enquêtes, et si celui-ci vous a convaincu, je pense qu’il serait intéressant de lire les enquêtes précédentes dans l’ordre.

Voici les autres polars de Peter James dont le héros est le commissaire Roy Grace :

– “Comme une tombe” (2006)

– “La mort leur va si bien” (2007)

– “Mort…(ou presque)” (2008)

– “Tu ne l’oublieras jamais” (2010)

– “La mort n’attend pas” (2011)

– “À deux pas de la mort” (2012)

Tous sont repris aux éditions Pocket, et son dernier roman “Des enfants trop parfaits”, est paru cette année chez Fleuve éditions.

Peter James est un écrivain et un producteur de cinéma britannique. Il a écrit 20 romans et compte parmi les auteurs de romans policiers les plus lus au Royaume-Uni.

http://www.peterjames.com/

De l’humour avec les albums “Calvin et Hobbes” de Bill Watterson !

 Calvin et Hobbes Bill Watterson

Quelques albums de Calvin et Hobbes, parus aux éditions Hors Collection.
Photo Monia Boubaker

 

Je vous emmène aujourd’hui dans l’univers de la bande dessinée et j’avais envie, pour inaugurer cette rubrique, de partager avec vous mon grand coup de cœur : les albums “Calvin et Hobbes” de Bill Watterson.

Bill Watterson a été une grande découverte pour moi lorsque je faisais mes études en communication graphique. À ce moment là, je m’intéressais beaucoup à la bande dessinée avant de trouver finalement ma voie dans le domaine de la peinture et de l’illustration. Je suis tombée en admiration devant ses dessins, d’une grande qualité graphique, réalisés pour la majorité en noir et blanc, et de son trait vif, souvent minimaliste, qui n’apporte que plus d’efficacité à ses gags. A travers ces albums, on contemple l’immense talent de Bill Watterson, et on savoure son humour à chaque page !

Je suis très vite devenue “accroc” aux aventures du petit Calvin, irrésistible de drôlerie. Calvin est un petit garçon “hyperactif”, très imaginatif, et Hobbes, son tigre en peluche, son meilleur ami, qu’il imagine comme un tigre bel et bien vivant, s’anime pour partager avec lui ses journées, ses interrogations, son incompréhension vis à vis du monde des adultes, ses idées géniales et autres jeux, alors que les autres personnages de l’album ne le voient uniquement que comme une peluche.

Les noms des personnages n’ont pas été choisis au hasard : Calvin tire son nom du théologien Jean Calvin, et le tigre Hobbes, du philosophe Thomas Hobbes.

Les albums se présentent sous forme de “comic strips” : les gags sont courts et ne comportent que trois ou quatre vignettes, disposées en une bande horizontale. Calvin est un personnage rafraichissant, drôle, spontané et doué de répartie du haut de ses six ans. Doté d’une imagination débordante, il se crée des mondes, monstres et autres personnages qui réapparaissent au fil des pages. Il constate souvent sa différence de vision entre lui et ses parents, son tigre Hobbes, son institutrice, et sa voisine Susie qui est également très souvent la cible de ses mauvaises blagues ! La grande particularité de Calvin est qu’il s’exprime, et réfléchit comme un adulte, ainsi interviennent souvent des critiques sur la société, la politique, l’art… Le félin constate, lui, souvent les failles et bizarreries du genre humain !

 Calvin et Hobbes Bill Watterson

Strips tirés de l’album n° 22 “Le monde est magique !”
Photo Monia Boubaker

 

Les aventures de Calvin et Hobbes sont un régal et un vrai moment de détente ! Je les lis et relis avec toujours autant de plaisir !

Bill Watterson est né en 1958 à Washington D.C aux États-Unis. Il est peintre, scénariste et dessinateur de bandes dessinées. Sa série d’albums “Calvin et Hobbes” créée en 1985 a remporté un succès international. En 1995, en pleine gloire, Bill Watterson met le point final aux aventures de Calvin et Hobbes pour se consacrer à la peinture et à sa famille. Les albums de Calvin et Hobbes sont indémodables et ont encore et toujours plus de succès aujourd’hui. Ils sont une référence en matière de Bande Dessinée. Bill Watterson a reçu le 2 février dernier, le Grand Prix de la BD du Festival d’Angoulême.

“Conspiration à Bali” de Shamini Flint

 Shamini Flint

“Conspiration à Bali” de Shamini Flint, paru aux éditions Marabout.
Photo Monia Boubaker.

 

Parce que j’aime énormément voyager, je suis très attirée par les livres dont les histoires ou intrigues se passent loin d’où je vis, et qui me permettent de découvrir de nouvelles terres, de nouvelles cultures. À défaut de pouvoir voyager aussi souvent que je le souhaiterais à travers le monde, c’est un plaisir que je prends en lisant. L’Amérique du sud, les États-Unis, l’Asie… je fais mes valises très souvent !

Aujourd’hui je vous emmène à Bali, une île que j’affectionne tout particulièrement et qui m’a laissé de merveilleux souvenirs en tête. Lorsque j’ai repéré “Conspiration à Bali” sur cette étagère de la librairie, je ne connaissais pas encore Shamini Flint, mais je n’ai pas hésité une seule seconde, il fallait absolument que je le lise !

« Conspiration à Bali » est un polar, et s’est révélé être une lecture très intéressante et captivante, car il aborde entre fiction et réalité ces évènements tragiques, les attentats qui ont eu lieu à Kuta, à Bali, en 2002.

Pour vous résumer l’histoire en quelques lignes :

Bali étant la cible d’un attentat terroriste, l’inspecteur Singh, est appelé en renfort sur les lieux. Un petit problème se pose néanmoins, il ne connait rien à la lutte anti-terroriste ! Mais quand il apparait qu’une des victimes retrouvée dans les décombres, semble avoir été tuée avant l’explosion de la bombe, l’inspecteur Singh met alors toutes ses compétences de fin limier et son efficacité, au service de cette enquête.

Je me suis très vite attachée à ce personnage, l’inspecteur Singh, cet inspecteur un peu bourru et caractériel qui est connu pour embarrasser sa hiérarchie.

Ayant lu ce livre en étant moi-même à Bali, j’ai aussi découvert avec plaisir des endroits qui y étaient mentionnés, comme par exemple, le « Dirty duck dinner » un restaurant à Ubud que je n’ai pas manqué de tester !

J’ai été captivée de la première à la dernière page, et Shamini Flint mêle avec subtilité la culture et la gentillesse des balinais, à cet événement marquant de l’histoire.

« Conspiration à Bali » a été le premier livre que j’ai lu de Shamini Flint, et depuis, je ne manque aucune de ses nouveautés. Il est paru en 2009 aux éditions Marabout.

Vivant elle-même à Singapour, ses romans se déroulent en Asie, pour notre plus grand plaisir !  Alors si comme moi, vous aimez le mélange de mystère et d’exotisme des enquêtes menées au bout du monde, vous allez adorer les livres de Shamini Flint !

Vous pouvez retrouver l’inspecteur Singh dans d’autres enquêtes passionnantes :

  • « Meurtre en Malaisie »
  • « Infamies à Singapour »
  • « Folie meurtrière au Cambodge »

 

Shamini Flint a laissé derrière elle sa carrière d’avocate pour se consacrer à sa famille, à l’écriture, et à son activité de militante écologiste. Elle écrit également des livres pour enfants.

http://www.shaminiflint.com/

“Ne lâche pas ma main” de Michel Bussi, du suspense et du soleil !

Michel Bussi

“Ne lâche pas ma main” de Michel Bussi, paru aux Presses de la Cité et en format poche aux éditions Pocket.
Photo : Monia Boubaker

 

Une couverture colorée, une enquête au cœur de l’île de la réunion, et ce proverbe réunionnais “Fé lève lo mort” signifiant “il est dangereux de faire ressurgir le passé” ; il n’en fallait pas plus pour me tenter !

Une bonne dose de suspens, un soupçon d’humour et d’ironie (j’adore !), le tout sur un fond d’exotisme, voilà la recette de ce polar captivant et de cette enquête haletante, que vous ne pourrez pas lâcher avant la fin ! “Ne lâche pas ma main” de Michel Bussi est un grand coup de cœur !

Tout commence à Saint Gilles les Bains, sur l’île de la réunion, à l’hôtel Alamanda, où séjourne Martial Bellion en compagnie de sa femme Liane et de leur petite fille de 6 ans, Sofa. Puis, un après-midi, après être remontée dans sa chambre, Liane disparait. Les différents témoignages du personnel de l’hôtel indiquent Martial coupable. Désemparé, et ne sachant pas comment prouver son innocence face à ces témoignages qui semblent concorder, Martial prend la fuite avec leur petite fille. Une course-poursuite commence alors sur cette île de l’océan indien, aux paysages luxuriants.

Ne lâche pas ma main” de Michel Bussi nous plonge dans la vie de l’île de la Réunion et de ses habitants.

On découvre, on cherche, on frissonne, on sursaute… et l’histoire, racontée jour après jour, heure après heure, minute après minute, comme dans un journal, nous entraine dans un rythme très soutenu et nous permet de vivre l’enquête en temps réel, sans que nous puissions en perdre une miette.

Ne lâche pas ma main” est un polar que l’on savoure, dont on voudrait économiser les derniers chapitres, et que l’on voudrait voir durer, encore et encore, tant on est captivé.

Un polar parfait aux airs de vacances pour mettre un peu de soleil dans votre rentrée !

Ne lâche pas ma main” est le septième roman de Michel Bussi. Il a également écrit “Nymphéas noirs” et “Un avion sans elle” parus également aux Presses de la Cité et en format poche aux éditions Pocket.

http://www.michel-bussi.fr/

« La femme qui dort » d’IKEZAWA Natsuki

IKEZAWA Natsuki

“La femme qui dort” d’Ikezawa Natsuki aux éditions Picquier poche. Photo : Monia Boubaker

 

 

J’ai découvert la littérature japonaise il y a quelques années avec Haruki Murakami, et depuis, je ne cesse de découvrir d’autres auteurs japonais qui m’emmènent dans leurs univers bien particuliers. Ikezawa Natsuki en fait partie.

J’ai été attirée en premier lieu par la photo de couverture, paisible, qui m’a fait ressentir une sensation de bien-être, et par le résumé de quatrième de couverture, poétique et mystérieux, tout en ne révélant rien des histoires qui y sont racontées. J’aime être surprise alors je me suis tout simplement laissée aller.

C’est le premier livre que je lis d’Ikezawa Natsuki, et il m’a beaucoup plu. Une lecture empreinte de douceur, qui incite à prendre le temps, et à suivre son chemin, sans résister.

Je ne vais pas vous dévoiler les nouvelles qui y sont écrites, elles sont courtes, surprenantes d’elles-mêmes et méritent d’être découvertes sans indice aucun.

Ces trois nouvelles nous emmènent en Amazonie, à Okinawa, au Japon, et nous délivrent pour chacune, un message de paix et de sagesse.

C’est avec légèreté et délicatesse que l’on s’abandonne peu à peu, au fil des pages, à ces histoires de toute beauté, qui nous emmènent loin, là où la frontière entre la réalité et le rêve peut être si mince.

Un livre à déguster, et pourquoi pas avec un délicieux thé vert japonais…

 

Ikezawa Natsuki est un poète, romancier, essayiste, et traducteur japonais.

« La femme qui dort » est son dernier livre paru en 2009 aux éditions Picquier poche.

Précédemment paru : « La sœur qui portait des fleurs », « Des os de corail, des yeux de perle »…