Je vous ai déjà parlé un peu de Bali lors d’un précédent article où je vous ai présenté ce très bon roman policier écrit par Shamini Flint, qui se déroulait justement là bas. Une île merveilleuse où j’ai eu la chance d’aller deux fois ! Et d’ailleurs, on dit toujours “Jamais deux sans trois” n’est-ce pas ? Alors je me tiens prête à refaire mon sac !
Avec Julien (ma moitié :), on avait réalisé, les deux fois, des itinéraires sacs à dos, choisissant les villes où nous voulions aller, les sites que nous voulions découvrir. Ubud, pour son attrait culturel, a bien sûr fait partie de ces itinéraires. C’est une ville que nous aimons beaucoup, il s’en dégage quelque chose de particulier, d’unique. On aime y séjourner quand on arrive, pour ressentir le cœur de Bali, et puis y retourner juste avant le grand départ, après toutes nos vadrouilles, pour profiter encore un peu de ce mélange de culture, de rizières, de senteurs…
Ubud, c’est les rizières, la musique balinaise, les spectacles de danses traditionnelles, les galeries d’art, mais aussi les librairies. Il y en a pas mal, mais une seulement propose des livres en français, et ce n’est pas si mal ! Une aubaine quand on est à cours de lectures !
Dans nos sacs à dos, on prends toujours le strict nécessaire, dont bien sûr deux ou trois livres, et on pense à tort que ça suffira, mais ça ne suffit bien évidemment jamais !
Alors cette librairie, « Rendez-vous doux », est un peu une bénédiction !
« Rendez-vous doux », est en fait un café librairie qui se situe au 12, Jalan Jembawan, la rue de la poste, pour les connaisseurs. On peut y siroter un thé, un jus de fruits, en regardant les livres de tous genres qui y sont en vente. Alors bien sûr, ce n’est pas immense, c’est un espace modeste, simple, mais où l’on se sent bien. Le propriétaire des lieux, français, très sympathique, n’est pas avare de partage et de discussions ! C’est aussi un endroit où l’on aime s’arrêter pour une pause bien méritée, après avoir déambulé et exploré les moindres recoins du célèbre marché d’Ubud, entre tissus, fruits, épices…
La toute dernière fois, au « Rendez-vous doux », j’ai trouvé ce livre d’Anita Desai, « Le jeûne et le festin », que j’ai beaucoup apprécié. En grande amatrice de littérature indienne, j’étais comblée ! D’autant plus qu’à ce moment là, je ne connaissais pas encore cette auteure et j’ai été vraiment ravie de la découvrir. “Le jeûne et le festin” parle du mariage, et des dures traditions familiales indiennes qui vont s’imposer à Anamika, Uma, et Arun malgré leurs différents chemins de vie.
Au « Rendez-vous doux », j’avais trouvé mon bonheur, ce livre qui allait m’accompagner les quelques jours restant du voyage. Et je me suis dépêchée de m’y plonger !
Alors bien sûr, on n’y trouve pas toujours des livres tous neufs, tous beaux, à la couverture pimpante, mais c’est peut être ce que j’aime. Les pages de celui-ci sont un peu jaunies, on voit qu’il a vécu, qu’il a voyagé. Il porte le tampon du « Rendez-vous doux » et le prix, aussi. C’est un de mes souvenirs de Bali, et très précieux, je dois dire.
Ca fait rêver 🙂
Aux Etats-Unis et à Dublin, j’ai vu des grandes surfaces culturelles (équivalent FNAC ici) mais pas de petite boutique… Dommage.
A Dublin, j’y ai quand même acheté un Nicci FRENCH en anglais que je n’ai même pas encore commencé…
Oui j’adore ces lieux petits, uniques, locaux… qui survivent aux géants 🙂
C’est bien que tu lises en anglais ! Quand je vivais à Londres, j’en avais acheté un ou deux, mais pour moi, c’est beaucoup plus dur de lire en anglais, ça me demande une grande concentration et j’en perds un peu de plaisir !
C’est pour ça que je ne l’ai pas encore commencé… 😉
Je m’étais lancée dans Mange, Prie, Aime en anglais. Je comprenais (même si je mettais + de temps, évidemment) mais j’ai été un peu “dégoûtée” car en fait l’histoire ne me plaisait pas.
Pour Nicci French, je me rassure en me disant que la traduction est “simple” alors je suppose que l’écriture originale l’est aussi…
Tu me diras alors si tu y es arrivée avec Nicci French 🙂 Il faudrait d’ailleurs que je lise un livre d’eux, j’en entends beaucoup parler 🙂